N° 38 – Toujours du Web 2.0

Notre ancrage dans l’environnement des médias sociaux continue, causé par un heureux hasard qui s’est manifesté en un atelier interactif organisé à Dakar par le CODESRIA, dans le cadre du projet IKM Emergent. En effet en ce début de mois de juin on a encore parlé de Web 2.0 avec un panel composé essentiellement de bibliothécaires ou documentalistes intervenant dans des organisations internationales basées au Sénégal. Ce groupe de  « bibliodocaires » était complété par deux « intrus » dont moi-même, opérant dans la bibliothéconomie universitaire. Le but de cette rencontre animée par deux experts travaillant pour le projet IKM, était de permettre à IKM Emergent, qui s’intéresse à l’émergence de nouvelles manières de penser utilisables dans le monde du développement international, de faire une démonstration de nombre d’outils et techniques d’information, avec une réflexion collective de leur impact sur nos modèles et pratiques d’échange du savoir. En effet IKM Interactive concentre ses efforts sur le rôle de l’information et des outils d’information et plus particulièrement sur la manière dont ils affectent l’échange des connaissances. Ces outils et techniques dont il est question, sont pour la plupart ceux qui sont estampillés « 2.0 ». En effet on a beaucoup parlé de « social bookmarking » (Delicious), de microblogging (Twitter), de collaboration scientifique (Connotea), de flux RSS (Netvibes), de blogging (WordPress), de wikis (PbWorks) etc.. Donc autant de choses qui ne pouvaient qu’attiser mon intérêt et un désir largement assouvi, de partager mes expériences et celles de mon institution en la matière déjà visibles dans les billets N° 36 et N° 37, où tout cela est exposé en détail. Au fait, je profite de l’occasion pour signaler deux autres services que nous utilisons.  Cela concerne Connotea, où nous proposons une sélection d’articles scientifiques et CiteULike utilisé pour signaler des travaux académiques (thèses et mémoires), le tout en texte intégral.

Il a été aussi beaucoup question de Google, dans la séance consacrée aux biais de l’Internet.  Google et ses commandes générales comparées à celles des moteurs de recherche spécialisés,  démonstration du classement de ses pages (sans dévoiler l’algorithme de Larry Page 🙂 ), démonstration et pratique sur les ressources en IST sur Internet (Google Scholar Scirus, Google Books, blogs scientifiques) et enfin  d’une illustration de ces biais à travers l’utilisation de IKM Vines.

Une autre plage importante de l’atelier concernait la « science en ligne et le Sud » avec des démonstrations et discussions sur l’accès à la documentation scientifique avec les projets DOAJ, Agora, Hinari, Oare et Peri, sur le travail avec une bande passante limitée (qui est quelque part notre lot quotidien). Dans la pratique les participants ont aussi eu une idée de ce qu’est le travail collaboratif avec le wiki d’IKM interactive et ont pu voir en démonstration ce qu’est, l’extraction et l’utilisation de documents audiovisuels à partir du Web (iTunes), le géo-mapping, l’intégration des réseaux sociaux et la création de blog et de wikis.

J’en ai profité pour accroître mes connaissances sur Twitter, surtout l’utilisation de Twitterfeed pour signaler automatiquement (sur Twitter) des informations provenant de ses comptes sur d’autres plateformes 2.0. Aussi si vous voulez voir comment ça « gazouille » dans l’ensemble du globe terrestre, cliquez sur ce lien.

Après la séance sur la création d’un blog, M. Olivier Sagna, maître d’œuvre de cet atelier a eu l’ingénieuse idée de créer un blog pour une des revues du CODESRIA. Sur la page d’accueil il propose un accès au sommaire du dernier numéro, une deuxième page est consacrée à la présentation de la revue, avant d’accéder à une autre page qui présente, elle, les archives de la revue en texte intégral (le must pour moi), on peut aussi accéder au catalogue de l’organisme et à la liste de toutes les revues qu’il publie. Le graphisme, quant à lui est très proche du design de la version imprimée, pour vous faire une idée de tout cela, consultez le blog en question et sa version en langue anglaise. On attend vivement la suite pour les 11 autres revues du CODESRIA.

Voilà un moyen astucieux de vulgarisation et montre encore une fois de plus tout ce qu’on peut imaginer et faire avec les médias sociaux. Car tout l’enjeu est là pour nous, s’approprier ces médias gratuits, les adapter à notre contexte, collaborer entre nous et créer du contenu facilement accessible sur le web. Qui a dit que le Web 2.0 était aussi de l’intelligence…collective ?

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