Comme le suggère le titre de ce billet, mon but est de présenter le logiciel CollectiveAccess, qui est un outil est un « outil de catalogage et une application web pour les musées, les archives et les collections numériques ». Il est développé par la société Whirl-i-Gig et est disponible gratuitement sous licence Opensource GPL. Pour une fois in ne sera pas nécessaire de trop s’épancher sur les fonctionnalités proposées par le logiciel tant le site qui lui est dédié en français est tout particulièrement exhaustif en la matière. Il suffit juste d’y accéder et découvrir déjà sur la page « A propos » ou « Découvrir » une description détaillée de l’application.
Je me permettrai seulement d’exprimer mon enthousiasme en découvrant cet outil (qui est là depuis un certain moment soit-dit en passant) qui établit un vrai pont entre gestion informatisée des objets muséographiques et informatique documentaire (archives surtout). Car si l’application répond bien à ce qu’il prétend être et pouvoir faire, cela voudrait simplement dire que le vœu pieux de rendre interopérable les standards de description muséographique à celle documentaire, se trouverait ainsi exaucé (enfin pour certains) et de la plus simple des manières. Il serait donc tout à fait possible d’avoir accès, sur et à partir d’un même espace en ligne, à des contenus que rien, de par les nombreux standards de description qui leur sont propres, ne destinait à se côtoyer ainsi. Le « rêve parfait » de tout professionnel actif dans la valorisation des patrimoines documentaires et un outil de gestion à proposer dans tous les processus éducatifs relatifs à ce domaine. Car la valorisation des patrimoines documentaires ne saurait se passer du formidable médium qu’est le web, qui se nourrit lui-même des produits issus des applications métiers, tel que CollectiveAccess qui propose une interface Web de consultation. CollectiveAccess est ainsi composé actuellement de deux applications, une application centrale et de gestion des données appelée Providence (nécessaire pour créer une collection) et d’une application pour l’accès public web (optionnelle) appelée Pawtucket. Si vous désirez installer CollectiveAccess sur un serveur de production, il vous faut installer ces deux applications séparément.
Sur mon installation locale de découverte, j’ai aimé la simplicité de la saisie des données grâce à un bordereau de saisie qui reprend, dans le libellé de ces champs, les éléments du Dublin Core. J’aime tout autant l’intégration des vedettes-matières de la Bibliothèque du Congrès (LCSH), proposées pendant l’indexation des documents et qui garantit une cohérence des termes dans le schéma général de l’indexation. Comment passer sous silence les options d’utilisation de GoogleMaps, GoogleEarth ou Geonames pour le géoréférencement et la localisation du lieu de conservation de l’objet ou du document ?
Pour cette installation en local (localhost), il est préférable de choisir l’option des packages QuickStart. « Ces packages incluent les prérequis basiques et une installation pré-configurée basée sur DublinCore. Ceci inclut à la fois Providence l’application de catalogage, Pawtucket l’interface de publication et XAMPP qui fait office de serveur Web. Téléchargez le package sur votre ordinateur, décompressez, copiez le dossier XAMPP sur votre votre disque dur C et ouvrez l’application « START COLLECTIVEACCESS » dans XAMPP et démarrez les services Apache et MySQL. Ensuite saisissez l’adresse http://localhost/providence sur votre navigateur et commencez à découvrir l’outil et saisir vos données (à cette étape un login et un mot de passe vous sont fournis pour démarrer). Simple comme Bonjour 🙂 ! Toutefois, XAMPP utilisant le même que port que certaines applications comme Skype, vous ne pouvez le lancer que quand Skype est fermé, démarrez donc d’abord XAMPP et ses services Apache et MySQL avant de vous connecter à Skype.
Note : Les packages QuickStart sont destinés à l’évaluation en monoposte, pour un seul utilisateur. Si vous prévoyez d’utiliser CollectiveAccess pour un vrai projet, il est recommandé voire impératif d’installer les packages d’installation standard sur un serveur adéquat.
Voir ci-dessous le petit tutoriel que j’ai élaboré expliquant l’installation et présentant certaines fonctionnalités.
bonjour et merci cher collègue pour cette information capitale pour nous qui gérons des fonds de bibliothèques et collections de musées
A vrai dire j’ai beaucoup pensé au CRDS 🙂